Il y a des jours où l’on est enclin à laisser son esprit vagabonder, où l’on imagine ce que serait sa vie si, où l’on est d’humeur ouverte à un peu de poésie et où son corps fait un rejet de l’ADN parisien (non, médicalement ça n’a aucun sens, mais on a l’âme poêtesse on t’a dit, alors stay with me quand même). Bref, il y a des jours où, de retour d’un long week end à la campagne, on en fait la liste des petits bonheurs.
Parce qu’à la campagne, on peut…
Faire découvrir au Schtroumpf poules, lapins, veaux, vaches, cochons (mais on fera gaffe à ne pas casser mon pot-au-lait, merci)
Emmener la Schtroumpfette faire tout le tour de la maison, à la recherche du point de départ de la glycine, tel Basile détective privé. Ah non, Jean-Claude me tire la manche pour me rappeler qu’ici dans le jargon, Sherlock on l’appelle « La petite souris détective »…
Laisser le Schtroumpf profiter de sa grand-mère, les regarder ensemble épier en silence le chat par la fenêtre…
Se dire « Tiens je vais faire le jardin ».
Sourire juste parce qu’ici, on a un balcon à pigeons vraiment un jardin. Commencer. Se rappeler qu’un balcon, c’est plus vite fait et moins fatiguant.
Laisser la brouette en plan, parce qu’on aura le temps de finir plus tard, pour aller explorer la serre avec une célèbre souris détective.
Découvrir au milieu des fleurs le coin caché de Papi-Mamie pour prendre le café au soleil, mais chut…
Rentrer et se caler devant un feu…
Se dire « Tiens, je vais me remettre au piano ». Sourire parce qu’ici, y’a
pas de voisins relou vraiment un piano.
Commencer. Se rappeler qu’on n’a pas touché une note depuis 10 ans.
Se faire attaquer par une horde de Schtroumpfs aux velléités musicales débordantes. Constater que faute d’avoir donné naissance à Mozart, le gêne de la surdité de Beethoven est peut-être dans la famille.
Remplacer le piano d’études avec celui des petits. Donner rendez-vous au piano adulte dans 10 ans, eux comme moi (même jour, même heure)…
Recommencer le lendemain avec les restes du gâteau parce qu’un Schtroumpf dormait pendant la soufflerie de la veille…
Repartir en se disant « Zut, j’ai laissé la brouette dans le jardin ». Sourire parce qu’on est incorrigible.
Reprendre le train des images plein la tête, et se dire qu’on en ferait bien un post pour le blog Maman Bavarde qu’on adore lire avec ses Ptits Bonheurs.
Et toi, lecteur avide de sensations buccoliques, c’est quoi tes petits bonheurs d’un week end en campagne ?
Catégories :Petits Bonheurs
Ben moi je dis, des fois, on habite Paris mais on a des copines qui vivent à la campagne et même pas loin… Alors on a les poules, le jardin, les chats, la glycine… Je dis ça, je dis rien…
Absolumeeeeeent ;)
Joyeux anniversaire /
et puis un bon bol d’air à la campagne ça fait vraiment du bien. Elle est ou cette campagne ?
Fuck les pigeons et vive les poules :)
Merci! Oui, dès qu’on voit un peu de verdure, ça fait du bien! « Fuck les pigeons, vive les poules » le nouveau mojo, j’adoore haha!
Il est magique ton billet. Et pourtant, j’habite à la campagne! Bon anniversaire en retard. Embrasse la brouette pour moi! :)
Oh merci! Ca me fait bien plaisir venant de ta part :)